POSITION SUR L’IMPOSTURE DU MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE
Le présent ouvrage de Papa Cheikh Jimbira-Sakho fait partie d’une trilogie dénommée « POSITION », dont le prétexte est la réalisation du fameux Monument de la Renaissance africaine. Dans ce tome premier (163 pp), l’auteur décline sa « POSITION » sur cette extravagance du président sénégalais Abdoulaye Wade, en se gardant de verser dans une critique ad hominem. En préambule, Papa Cheikh Jimbira-Sakho revisite d’abord les concepts de « Renaissance africaine » et de « Panafricanisme », en procédant à un bref historique des mouvements et icônes qu’ils ont engendrés, avec un coup d’œil sur la fameuse « Françafrique ». Il met notamment en garde contre ce serpent de mer de la « Renaissance africaine », sempiternelle rhétorique qui, dans la bouche des dirigeants africains, n’est qu’un soporifique pour endormir leur peuple et les enfoncer davantage dans la mare de la misère. Ensuite, eu égard au silence assourdissant des califes des confréries musulmanes du Sénégal dans cette controverse nationale, l’auteur examine la question de la licéité ou l’illicéité islamique de ce monument, qu’il considère comme le « Monument de l’Imposture africaine ». Dans la dernière articulation de ce tome premier, l’auteur se penche sur les célèbres monuments qui ont inspiré le président Wade dans sa lubie. Notamment, la Statue de la Liberté et la Tour Eiffel, l’un réalisé par Auguste Bartholdi et l’autre par Gustave Eiffel, tous deux éminents francs-maçons français. Ce dénominateur commun que le président Abdoulaye Wade partage avec ses inspirateurs, pousse l’auteur à privilégier la piste maçonnique pour rendre compte de l’acharnement de ce dernier à réaliser son Monument de l’Imposture africaine. Dans les tomes deuxième (« LA FRANC-MAÇONNERIE ») et troisième (« LA LAÏCITE ») de cette trilogie, l’auteur s’applique justement à éclairer les deux notions quasi inséparables de « franc-maçonnerie » et de « laïcité », celle-ci représentant la face invisible et officieuse du Monument de la Renaissance africaine, celle-là sa face visible et officielle.
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